Aveu d’impuissance

Au Burkina Faso la violence faite aux enfants est interdite.

Mais la réalité sur le terrain est décevante. Les dames continuent de prendre des bonnes pour ensuite les maltraiter. En réalité dans les grandes villes on compte plus d’exactions faites aux enfants. Surtout aux jeunes filles. Le terminus est un bidonville de Belle-ville derrière l’institut supérieur des sciences appliquées, INSSA. Ce qui s’est passé dans ce quartier la semaine dernière est encore présent dans les esprits. Pour cause, la demoiselle Bibata, une fillette de moins de 10 ans a rendu l’âme. Son sang se serait coagulé suite à des violents coups qu’elle aurait reçus la veille de sa maîtresse dame Koro. Elles sont ainsi nombreuses les mineures venues en ville pour exercer le métier de bonne. Bonne à tout faire est leur surnom : vendre des jus avec les petites charrettes du matin au soir (sous ce soleil d’avril), laver les habits de tout le monde dans la famille, nettoyer la maison… Demoiselle Bibata faisait tous ces travaux.

On pourrait se demander comment ces dames trouvent les bonnes. Elles rassurent les parents au village de la bonne prise en charge qu’elle se forceront pour ces enfants. Une fois arrivé en ville les travaux se multiplient et avec moins de 10 000 f le mois.

Les conséquences qui en découlent sont désastreuses car certaines bonnes finissent par fouir leurs maîtresses et s’adonnent à des pratiques ignobles. D’autres se font enceinter par des garçons qui leur font de fausses promesses de mariage. 

Pour finir, « les enfants sont notre avenir, contribuons aux leur ». Pour être clair, dénonçons ces cas dans les commissariats, à l’action sociale ou dans toute autre institution administrative.

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